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Title :	Fanfan la fleur
Composers and/or lyricists :	Borel Clerc, Charles
Performers :	Bérard, Adolphe
Content type :	Café-concert
Audio file :
Images :
Recording medium :	Disque
Format :	29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Recording location :	Paris, France
Manufacturer, label :	Pathé
Double-side number :	2502
Catalogue number :	3887
Matrix number :	53105GR+2
Recording date :	1910-02-xx
Instruments :	orchestre acc.
Condition :	Exc
Speed (rpm) :	90
Tools used for data transfer :	Garrard 401, SME 3012, pointe 2,3ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe Westrex passe-bas 2kHz, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Transfer date :	2010-05-12
Comments :	Texte du contenu ci-dessous.
Text or lyrics :	Fanfan la fleur Création : Bérard (1909) - reprises : Sardet, Fornax, Syrval, Max-Albert, Dorneval, Harmant, Montbrun, Fonte, Rodolphe, Autran B., Constantin, Marcelly, Sarthel Éditions Charles Borel-Clerc Sous le ciel brûlant Il défilait, le régiment Les p'tits zouzous, fiers et hardis Marchaient gaiement vers l'ennemi Quand tout à coup, au lointain, Apparut soudain Un groupe confus d'enfants d'Allah Les voilà ! Le vieux général Appelant un jeune caporal Lui dit "Vois-tu, Fanfan-la-Fleur Cet ennemi ? À toi l'honneur Tiens tes hommes bien en main Ouvre le chemin" Et Fanfan s'écrie en souriant "En avant ! Vers la gloire allons joyeusement Pour la France et pour le régiment En avant au chemin de l'honneur Suivez tous le caporal Fanfan-la-Fleur !" L'ennemi s'enfuit Fanfan-la-Fleur qui le poursuit Dans les dunes du grand désert Avec son détachement se perd Et quand il atteint enfin Les pauvres bédouins Les soldats s'écrient "Qu'est-ce que c'est qu' ça ? Des fathmas !" C'étaient les houris Du fameux cheik Bebek-Ali Qui dirent en se jetant à g'noux "Ne nous faites pas d' mal, p'tits zouzous" Fanfan répond "N' craignez rien Et tout ira bien" Puisque le régiment est parti Ah ! tant pis Vers l'amour, marchons, amis, marchons Le soleil mourait à l'horizon Et là-bas on portait déserteurs Les zouzous et l' caporal Fanfan-la-Fleur ! Mais le lendemain Ne retrouvant plus leur chemin Les p'tits soldats et les houris S'établirent dans le pays On voyait se faire chaque jour Des mariages d'amour Et dans l'oasis on vit bientôt Des marmots Quand après deux ans En revenant, le régiment Passa par là, le caporal Vint présenter au général Les zouzous et leurs fatmas Mamans et papas Le général cria "Nom d'un chien C'est très bien ! Vous avez colonisé vraiment Pour l'honneur de votre régiment" Et crânement il mit la croix d'honneur Sur le cœur du caporal Fanfan-la-Fleur !